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L’existentialisme adulte ambigu et biaisé dans Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry

Academic Discipline: Philosophy (French)
Course Name: Philosophy (French)
Assignment Subject: Skewed Adult Existentialism in Le Petit Prince
Academic Level: Undergraduate-1st Year
Referencing Style: MLA
Word Count: 2,050

L’existentialisme adulte ambigu et biaisé dans Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry

Le capitalisme et la soi-disant “Rat Race” ont préoccupé l’humanité depuis l’avènement de l’industrialisation, avec l’argument qu’en tant qu’adultes, il est devenu de plus en plus difficile pour les individus de se concentrer sur leurs objectifs existentiels, en faveur de la poursuite d’objectifs monétaires, conduisant à des objectifs actuels. tendances de la détresse psychologique dans la société. D’une réflexion personnelle, c’est ce thème qui revient dans Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur montrant comment les adultes se focalisent sur des choses qui sont en réalité sans importance, présentant les préoccupations adultes comme des existentialismes biaisés. Cet essai développe d’abord un cadre existentiel, puis utilise ce cadre pour démontrer comment rôle de l’humanité dans l’univers a été diminuée à des routines inutiles et triviales, qui, tout en contribuant apparemment au progrès social, ne sont rien de plus que faussées. des existentialismes fondés sur les hypothèses capitalistes de la « machine ».

Avant d’analyser le texte en question, il devient important de comprendre l’existentialisme comme une théorie philosophique. Développée par Jean-Paul Sartre, la philosophie visait à expliquer la valeur de l’existence humaine. Cela signifie qu’il a essentiellement cherché à déterminer ce que signifie la vie, en se basant sur l’hypothèse que les humains ont un but dans le monde. L’hypothèse de l’enquête est que l’existence précède l’essence, et l’individu se sentirait désorienté, en colère, confus et terrifié par l’absurdité du monde. Ce faisant, la philosophie a critiqué les philosophies systématiques et académiques traditionnelles comme étant trop abstraites pour comprendre l’expérience humaine. En contextualisant cela sur le problème actuel, les personnages du Petit Prince sont apparemment dans un état d’abstraction dans le contexte de leurs positions de valeur dans l’univers, comme cela sera démontré. Dans cette perspective, on verra donc combien les préoccupations des personnages sont abstraites, et comment Saint-Exupéry propose la solution aux problèmes existentiels biaisés.

La mise en scène du texte est le reflet de l’universalité de la question philosophique à laquelle Saint-Exupéry cherche à répondre. En présentant chaque conversation comme des visites de planètes, Saint-Exupéry questionne le rôle des préoccupations des adultes, au service de l’univers en général. L’auteur utilise le langage qui indique l’existence de l’univers et l’occupation de différents rôles par les individus qui occupent l’univers. Préparant le terrain pour la maïeutique socratique, l’auteur écrit à propos de la question du petit prince : « – Alors, toi aussi tu viens du ciel ! De quelle planète es-tu ? » (Saint-Exupéry 13), à qui le narrateur demande : « – Tu viens donc d’une autre planète ? » (Saint-Exupéry 14). L’utilisation par l’auteur de mots décrivant la vie hors de la planète, comme démontré, est en effet la question de la position que les humains prennent dans le grand schéma de l’univers et pas seulement sur terre. Deuxièmement, l’auteur utilise le cadre pour contraster les abstractions adultes et les réalités expérientielles enfantines. S’appuyant sur la technique postmoderniste consistant à utiliser un narrateur peu fiable, en l’occurrence le pilote avec des souvenirs de son enfance, l’auteur est en mesure de montrer comment l’existentialisme et l’abstraction des autres rôles sociaux s’opposent. Ici, déclare le narrateur : « Les grandes personnes m’ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m’intéresser plutôt à la géographie, à l’histoire, au calcul et à la grammaire. C’est ainsi que j’ai abandonné, à l’âge de six ans, une magnifique carrière de peintre. » (Saint-Exupéry 6). Présentant les préoccupations des adultes de manière ironique, l’auteur anticipe le type d’occupations que les futurs adultes sont susceptibles d’exercer, ce qui contraste avec la véritable carrière existentielle de l’enfant en tant que peintre. Évidemment, de Saint-Exupéry, au début du roman, présente la mise en scène de la finalité universelle et des courants philosophiques abstraits, d’où il aborde la question de l’existentialisme.

L’existentialisme adulte est présenté comme un concept abstrait, qui utilise des mesures quantitatives pour évaluer l’importance des individus dans la société par opposition à leurs essences expérientielles. Après avoir présenté le cadre, de Saint-Exupéry procède à la démonstration de l’abstraction des enquêtes adultes lorsqu’il souligne comment les adultes échouent souvent à reconnaître l’humain comme étant bien plus que la somme de leurs qualités quantitatives. Ici, l’auteur utilise l’ironie pour montrer comment ce qui préoccupe les adultes chez les autres individus n’est pas ce qu’ils sont essentiellement, mais plutôt les caractéristiques quantifiables qui sont souvent des concepts abstraits. Dans l’histoire, le narrateur reflète cela : « Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles vous demandent : ‘Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?’ Alors seulement elles croient le connaître. » (Saint-Exupéry 18-19). Ici, démontrant la nature abstraite des caractéristiques quantitatives que les adultes recherchent, la présentant ironiquement comme la manière adulte de comprendre une personne, l’auteur soutient que ce n’est pas l’essence de l’individu, mais seulement une manière de catégoriser l’autre personne, ce qui contraste avec la compréhension existentielle du but et de la vaut des autres. Les mesures quantitatives abstraites sont ensuite utilisées pour catégoriser les individus en fonction de préoccupations socialement construites, qui sont tout aussi abstraites, mais avec un existentialisme biaisé des adultes, sont prioritaires sur toutes les autres essences de catégorisation. Appliquant l’approche postmoderniste consistant à utiliser une source non fiable, l’auteur présente l’histoire du Roi, du point de vue de l’enfant qui n’a pas compris l’essence du Roi, présentant ainsi la catégorisation quantitative des humains comme abstraite. Selon l’auteur, le prince s’est demandé pourquoi le roi l’avait catégorisé alors qu’il ne le connaissait pas, déclarant : « Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets. » (Saint-Exupéry 42). Cela implique que le roi, ignorant l’essence, s’est appuyé sur la caractéristique quantitative du prince, l’âge, pour le catégoriser en tant que sujet, d’où il supposait qu’il le connaissait, à l’instar de l’observation antérieure des narrateurs sur la façon dont les adultes assument connaître les gens par leurs caractéristiques quantitatives. Sans doute, de cette manière, l’auteur présente un cas de biais existentiel humain, critiquant l’abstraction de l’utilisation de caractéristiques quantitatives dans la formation des perceptions de la vaut des autres.

Outre l’abstraction des catégories sociales, de Saint-Exupéry présente également le biais existentiel des actions des adultes, qui, comparées à celles de l’enfant, ne sont que la poursuite d’intérêts personnels qui n’apportent rien à la planète ou univers en particulier. Les activités que le petit prince fait sur sa planète, en prenant soin d’elle, sont essentiellement des rôles existentiels du petit prince, qui servent à assurer la survie de la planète et à éviter la catastrophe. L’auteur utilise un langage de routine, de répétition et de but, les opposant au résultat probable de l’échec de la poursuite du but, sur la planète du petit prince. De plus, on peut observer que, bien que le prince soit un enfant, le ton utilisé pour décrire ses activités de rôle sur sa planète est étrangement sérieux. Dans le roman, le prince déclare déraciner les baobabs comme : « une question de discipline… » (Saint-Exupéry 23), et de sa fleur étant détruite comme : « ’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! » (Saint-Exupéry 30). Ici, il est évident que l’auteur tient à démontrer le sérieux de la valeur de la contribution du Prince à la survie de la planète. Ce faisant, l’auteur démontre que, malgré le caractère insignifiant de la valeur de l’enfant, qui est quantitativement écartée en raison de son âge, les essences de l’enfant ; la discipline et la passion de la nature sont en réalité la véritable valeur existentielle à laquelle les adultes doivent aspirer. D’autre part, les rôles socialement construits des adultes sur la planète et dans l’univers sont généralement non essentiels et ne contribuent pas beaucoup à la survie de la planète, et ne peuvent donc pas être considérés comme des rôles sérieux. Ici, de Saint-Exupéry s’appuie fortement sur le sarcasme pour démontrer l’absurdité et la non-essentialité des rôles adultes, ce qui souligne le biais des existentialismes adultes et les valeurs de rôle antécédentes qu’ils attribuent à leurs positions de rôle. Un exemple de ce sarcasme est lorsque le prince rend visite au roi, en demandant à s’asseoir, le roi répond : « – Je t’ordonne de t’asseoir, lui répondit le roi, qui ramena majestueusement un pan de son manteau d’hermine. » (Saint-Exupéry 43). Ici, le rôle du roi en tant qu’émetteur d’ordres est présenté de manière sarcastique par rapport à la demande du prince et à l’action ‘majestueuse’ avec laquelle le roi suit ses ordres. Essentiellement, de Saint-Exupéry démontre que ce rôle de leadership, ne contribue en grande partie en rien aux opérations et à la survie de la planète, mais ne se produit que comme une absurdité. Contrastant l’importance et la gravité des rôles des enfants dans la survie du monde, parallèlement à l’insignifiance de l’abstraction des rôles des adultes, de Saint-Exupéry, démontre clairement que l’hypothèse biaisée du rôle existentiel des adultes est problématique.

Enfin, l’auteur tient à démontrer que les actions des adultes sont généralement abstraites et découlent de leurs existentialismes biaisés, qui les poussent alors à faire des choses qu’eux-mêmes ne comprennent pas. L’action répétitive, avec des objectifs socialement construits, est dépeinte par de Saint-Exupéry comme faisant suite à des crises existentielles, auxquelles les adultes sont confrontés. Pour le démontrer, de Saint-Exupéry utilise la répétition de manière significative, en particulier avec la prise de conscience du prince quant à l’étrangeté des poursuites des adultes au nom de l’existence. Lorsque le prince rencontre le vaniteux et l’ivrogne, il conclut que : « Les grandes personnes sont décidément bien bizarres. » (Saint-Exupéry 49,51). Le but de la répétition, dans ce cas, est de démontrer la prévalence de la poursuite de plaisirs et d’actions absurdes par des personnes qui se considèrent comme des adultes. L’implication est que, malgré l’hypothèse adulte que leurs actions ont un but, soit dans la poursuite du bonheur, soit dans ce que Platon appelle la vertu, ces actions ne sont pas particulièrement utiles à quiconque autre que la personne, se présentant donc comme des rôles abstraits et des attentes de la société. De même, lorsqu’il dépeint les occupations de certains membres adultes de la société, de Saint-Exupéry dépeint ces occupations et carrières comme abstraites, ce qui est une critique de l’hypothèse de carrières comme expression de rôles existentiels. Ici, de Saint-Exupéry utilise la maïeutique socratique pour démontrer que la pensée économique de la rationalité comme poursuite existentielle est ambiguë et absurde, à la suite de la conversation entre le prince et l’homme d’affaires, et l’allumeur de réverbères. De la conversation, le prince conclut que la carrière de l’homme d’affaires est : « C’est amusant, pensa le petit prince. C’est assez poétique. Mais ce n’est pas très sérieux. » (Saint-Exupéry 56), tandis que celle de l’allumeur était : « le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est,peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. » (Saint-Exupéry 60). Cette représentation des différentes activités des adultes démontre le contraste entre ce que les adultes pensent être utile et ce qui l’est réellement, et du point de vue de Saint-Exupéry, quantifier le but existentiel en tant que carrières était absurde et erroné, conduisant à un existentialisme biaisé.

Le Petit Prince est une démonstration de la nature de l’existentialisme adulte, l’auteur cherchant à démontrer que l’existentialisme contemporain, soutenu par une préoccupation pour les sentiments capitalistes, est biaisé et, par conséquent, conduit à des échecs humains à atteindre leur véritable objectif. objectif existentiel. Premièrement, de Saint-Exupéry utilise le cadre pour démontrer que les réponses se rapportent au but humain dans le contexte de l’univers, présentant ainsi le thème de l’existentialisme. De là, de Saint-Exupéry, démontre que la pensée philosophique contemporaine utilise des qualités quantitatives abstraites pour établir la valeur des êtres humains, ce qui conduit à une catégorisation des humains basée sur les catégories quantitatives par opposition à leurs essences, ce qui conduit à l’hypothèse biaisée que la valeur des carrières et des occupations est égale à la valeur existentielle. Malgré ces preuves, il devient nécessaire d’enquêter plus avant sur la façon dont un tel existentiel biaisé a joué un rôle dans les échecs du prince dans la poursuite de l’occupation et de l’éducation.

Ouvrages cités
de Saint-Exupéry, Antoine. Le petit prince. Édition du groupe « E-books libres et gratuits », 1943.

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